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Become happy

8 juin 2011

Le timide, être détesté

Dans mon adolescence, j'ai eu le malheur de souffrir de timidité. Souffrir, parce que je devais lutter contre elle. Souffrir, parce que pas de vrais amis, pas de petite copine, pas de moments ni de bonheur partagés. J'ai cependant tenté de lutter, seul, contre la timidité. Je l'étais un peu moins à la fin de mes humanités. J'étais content de moi. Mais ce n'était pas assez. Au yeux des autres, j'étais toujours timide. Ne nous voilons pas la face : Le timide est d'abord un être détesté des autres. La timidité, je pense, on ne peut pas s'en débarasser seul.

Puis, virent les études supérieures. Toujours timide. Donc échec. Echec parce que beaucoup de travail, et pas le moral.

Puis, vint mon vingtième anniveraire et les premières craintes. Je commence à me sentir vieux. Pourquoi me sentir vieux? Non pas parce qu'il est vrai que je perds un peu des cheveux. Mais bien parce que je n'ai pas encore eu de vie sociale, affective, amoureuse. Le timide est ensuite un être détesté par lui-même.

Pourtant, j'ai fait des efforts contre ma timidité depuis mes 18 ans. D'abord seul, ils furent inefficaces. Ensuite avec les autres. J'ai fais du théâtre. Ca m'a aidé à me débarasser de ma timidité. Je me suis même rendu compte que je souffrais de ce qu'on pourrait appeler phobie sociale.

Mais maintenant que je ne suis plus timide, j'ai gardé tout ce schéma de pensée de quand je l'étais, à savoir que les autres ne m'aiment pas vraiment, me détestent. Et parfois, j'adopte involontairement un comportement froid et distant avec les autres, le regrettant par la suite. Je suis donc passé de quelqu'un de très timide à quelqu'un de très réservé. Ca ne poserait pas de problème si je ne faisais pas d'études dans un domaine économique, ou je dois être sociable et charismatique. L'individu réservé est invisible par les autres.

Il est assez désagréable de constater que, malgré mes efforts contre la timidité, ma vie n'est pas plus heureuse. Toujours pas de moments partagés avec les autres, et toujours pas de petite copine. Je pourrais passer ma vie à me lamenter, mais j'ai décidé d'agir. Agir préventivement, pour ne pas que ma timidité revienne (continuer le théâtre). Mais aussi agir défensivement, pour défendre mon bonheur face à mon malheur. Alors que faire pour devenir l'individu à peu près charismatique que je veux être? Voici mon plan d'actions, simples, que je ne fais pas toujours :

-dire "bonjour" à tous ceux et celles que je connais

-dire "au revoir" à tous ceux et celles que je connais

-sourire, ne pas me montrer tracassé

-savoir ce que je veux et l'exprimer dans mon comportement

 

 

 

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8 juin 2011

Qui suis-je ?

Je ne suis pas sociologue. Je ne suis pas psychologue. Je ne suis pas philosophe. Je ne suis pas gourou. Je suis quelqu'un qui souhaite améliorer sa vie. En finir avec les pensées négatives et trouver le bonheur. Force est de constater que, maintenant, je ne suis pas heureux. Je pourrais dire que je ne comprends pas les autres ni la vie. En revanche, je sais qu'elle est courte et passe relativement vite. Il est donc temps d'agir.

J'ai compris que le bonheur dans la vie dépendait de ma façon de penser et de voir les choses. J'ai compris que la réussite dans la vie est facilitée par le bonheur. Et j'ai compris que, état passager, le bonheur s'entretient. Certes le mot "bonheur" n'est pas le plus approprié et ma définition prends de grandes libertés avec le dictionnaire. Par "bonheur" j'entends "être globalement content de ma vie".

 

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